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Par cerise-déco le 4 Juin 2008 à 10:21la lessive tourne pendant ce temps vous pouvez profiter de moi , hier je suis allée manger chez des amis , nous avons bu un excellent apéritif
un peu de cointreau
une même partie de crème de framboise
vous complétez avec un vin pétillant
c'était vraiment fameux
cerisette
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Par cerise-déco le 2 Juin 2008 à 17:50je laisse l'ordinateur , je vais promener le doudou avant qu'il ne pleuve il faudrait que j'ai un peu de courage et que je me remette à la peinture mais je crois que la retraite m'a rendue fainéante , je remets toujours à plus tard , je prend mon temps pour tout , je me donne encore 15 jours et après il faut que je me bouge
cerisette
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Par cerise-déco le 1 Juin 2008 à 12:12
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil.Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! Las ! ses beautés laissé choir !
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Pierre de Ronsard (1524-1585)
de ce poème que j'avais appris à 'école primaire je me suis toujours souvenue , il illustre la fragilité de la vie et le temps qui passe
cerisette
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Par cerise-déco le 31 Mai 2008 à 20:30
Jean Ferrat - Nuit e"t Brouillard
Durée : 03:09Pris le : 06 novembre 2006Lieu : FranceNuit et brouillard
Paroles et Musique: Jean Ferrat 1963 "Jean Ferrat - Vol.1 (1999)"
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
envoyé par Anne-Frank
cette chanson m'a aidée lorsque j'étais jeune à comprendre que les différences doivent être acceptées et que il y a de la place pour tout le monde sur cette terre , elle est assez grande , arrivée à la retraite , nous regardons dérrière nous et lemonde qui vient me fait un peu peur pour tout ceux qui nous suivent
cerisette
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