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Par cerise-déco le 12 Novembre 2012 à 09:40
Un texte écrit par Victor HUGO à sa fille :
« Ma petite, sois tranquille. Affirme ton âme dans la voie de la beauté, de l’art et de l’expansion. Sois enfin toi-même, sans te soucier des réactions qui peuvent en résulter…
…Chante dans ton cœur un hymne à la vie. Chante sous un ciel intérieur du plus beau bleu, pur de tout nuage.
Tu dois trouver en toi la force pour te réserver ce coin de ciel bien à toi. Car si tu sais surpasser l’épreuve à laquelle tu es soumise, une belle et noble tâche t’est réservée dans la vie.
Avec la bonté, il faut que ton cœur acquière la sérénité, la fermeté, le sens des responsabilité, de direction sur toi-même en faisant abstraction de toute influence extérieure ou volonté négative à ton égard.
Comme l’eau du lac est calme et profonde, ton sentiment de présence dans la vie doit être calme et réfléchi, mais aussi, ouvre grandes les fenêtres de ton âme ; que le soleil pénètre à fond dans les recoins les plus cachés et que tu puisses respirer la Vie Eternelle au travers du souffle que t’apportera le vent de lointains pèlerinages à travers les âges les plus reculés.
Les belles tâches dans l’existence sont réservées aux élus. A ceux qui donnent leur vie pour l’ensemble de l’humanité telle qu’elle est. Car l’humanité telle quelle est la seule vraie famille de l’homme. Dès que tu sentiras suffisamment ce besoin de te fondre avec le reste de l’humanité, par ta collaboration consciente, les portes s’ouvriront devant toi.
Ta place est libre et t’attend. Tu pourras extérioriser toutes les délicatesses de ton âme.
L’étoile de ton destin est sur ton front et tu dois savoir la faire briller par le feu intérieur de ton âme.
Paix. Que la Paix soit autant dans ton âme que sur le monde en souffrance. »
Victor HUGO
Un ajout qui me plait beaucoup
C'est dans la tête que les idées naissent, mais c'est dans ton coeur qu'elles grandissent et se développent.
La mémoire de ton coeur est essentiellement primordiale pour grandir et vivre au coeur de ta vie !
Oui, pratique ton sourire, le vrai celui qui vient de ton coeur.
Il illumine la nuit des gens; il réchauffe le coeurs froids;
Il transforme les attitudes; il fait naître l'espèrance et le goût de vivre !
On ne peut pas résister au vrai sourire de ton coeur !
Un bon geste à suivre et à placer sur vos blogs
offrir 1 année à boire pour un enfant
pris chez sourour
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Par cerise-déco le 8 Septembre 2012 à 16:12
Manifestation à Auxerre aujourd'hui ( dpt de l'Yonne ), pour protester contre l’élevage de chiens de laboratoire de Mr Carré. Cet élevage date de 1974 et est le plus grand élevage de chiens de laboratoire de France.le reste surhttp://www.avns.biz/t1920-manifestation-contre-la-vivisection-le-10-sept-2011-a-mezilles-dpt-89
CHENIL FOURNISSANT EN TOUTE LEGALITE DES CHIENS AUX LABOS
Voici des propos venant de Mr et Mme Carré, créateurs de l'elevage situé à Mezilles dans l'Yonne pour revenir sur les experiences pratiquées sur les chiens en thérapie génique. Pas besoin d'aller à l'étranger pour mettre son nez dans ce genre de dégueulasseries...Le centre d’élevage du domaine des Souches (CEDS) à Mézilles n’est pas un chenil comme les autres. Il fournit des chiens à différents laboratoires de recherches bio-médicales, en toute légalitéallez voir ces deux endroits , j'en suis restée écoeurée et vraiment triste
MANIFESTATION SOUS LA HOULETTE
DU COLLECTIF CONTRE L'EXPERIMENTATION ET L'EXPLOITATION ANIMALES
ce collectif existe afin de dénoncer les aberrations et les dangers de l'expérimentation animale,en faisant la promotion des méthodes substitutives et en luttant contre toute gorme d'exploitation animale
ici :RDV LE 08.09.12 A AUXERRETOUTES LES INFOS CONCERNANT LE CEDS ( CENTRE D'ELEVAGE DES SOUCHES ) ELEVANT DES CHIENS A DESTINATION DES LABORATOIRES DE VIVISECTION, SE TROUVANT A MEZILLES PRES D'AUXERRE DANS L'YONNE SONT SUR CE BLOG ENTRE AUTRES.......
MANIFESTATION MEZILLES LE 8 SEPTEMBRE 2012 A AUXERRE CONTRE L'ELEVAGE DU DOMAINE DES SOUCHES.
STOP à l'expérimentation animale et aux animaux sacrifiés à ces pratiques nazies.
La bannière G.E.E. floterra parmi les manifestants du 10 Septembre avec Joëlle, notre déléguée Paris, et les amis des animaux. Pour vous rallier à l'équipe G.E.E., joindre Joëlle par mobile svp, merci. 06.20.10.10.99.
Il est temps que Monsieur Hollande nous prouve que son "changement maintenant" n'est pas du vent !
L'association CCE2A ( comité contre l’expérimentation et l’exploitation animale) un élevage de beagles d'expérimentation animale. 2000 chiens sont produits comme des choses inertes et sacrifiés chaque année dans les labos par des scientifiques pratiquant des méthodes de nazis.
Cet élevage du Domaine des Souches se trouve à Mézilles. Il envoie ces chiens vers des laboratoires de vivisection à travers toute l’Europe .
Plus d’infossur cet élevage sur le blog du CCE2A : http://ccea.over-blog.com/pages/Le_CEDS_Le_Centre_dElevage_Des_Souches_et_ses_ramifications-4195376.htmlPETITION A SIGNER CONTRE L'ELEVAGE D'EXPERIMENTATION DU DOMAINE DES SOUCHES DANS L'YONNE.
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Par cerise-déco le 19 Mars 2012 à 09:18
je viens d'entendre à la radio , une fusillade devant une école toulouse,des enfants en sont victimes , trop , c'est trop , moi qui suis contre la peine de mort je l'instituerais pour les crimes d'enfants , on ne respecte rien , je suis hors de moi , mais dans quel pays vivons nous , c'est chicago !!!!!!!!autrefois,
il n'y a plus de respect pour rien !!!!!!
2 enfants sont morts 1 adulte , mais ou allons nous , c'est affreux ce qui se passe en france en ce moment , on tire sur les militaires , on tire sur les enfants , jusqu'ou irons nous dans l'horreur et la folie ?
48 commentaires -
Par cerise-déco le 14 Mars 2012 à 17:04cette chandelle c'est une pensée pour tous ces enfants et leurs accompagnateurs qui viennent de périr dans cet effroyable accident , une pensée également à toutes leurs famille dans la peine et le désarroi dont le coeur saigne
- Victor HUGO (1802-1885)
A Villequier
Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
Et que je puis songer à la beauté des cieux ;
Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure
Je sors, pâle et vainqueur,
Et que je sens la paix de la grande nature
Qui m'entre dans le cœur ;
Maintenant que je puis, assis au bord des ondes,
Emu par ce superbe et tranquille horizon,
Examiner en moi les vérités profondes
Et regarder les fleurs qui sont dans le gazon ;
Maintenant, ô mon Dieu ! que j'ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre
Elle dort pour jamais ;
Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l'immensité ;
Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;
Je vous porte, apaisé,
Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire
Que vous avez brisé ;
Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,
Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent ;
Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament ;
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement ;
Je conviens à genoux que vous seul, père auguste,
Possédez l'infini, le réel, l'absolu ;
Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il est juste
Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu !
Je ne résiste plus à tout ce qui m'arrive
Par votre volonté.
L'âme de deuils en deuils, l'homme de rive en rive,
Roule à l'éternité.
Nous ne voyons jamais qu'un seul côté des choses ;
L'autre plonge en la nuit d'un mystère effrayant.
L'homme subit le joug sans connaître les causes.
Tout ce qu'il voit est court, inutile et fuyant.
Vous faites revenir toujours la solitude
Autour de tous ses pas.
Vous n'avez pas voulu qu'il eût la certitude
Ni la joie ici-bas !
Dès qu'il possède un bien, le sort le lui retire.
Rien ne lui fut donné, dans ses rapides jours,
Pour qu'il s'en puisse faire une demeure, et dire :
C'est ici ma maison, mon champ et mes amours !
Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient ;
Il vieillit sans soutiens.
Puisque ces choses sont, c'est qu'il faut qu'elles soient ;
J'en conviens, j'en conviens !
Le monde est sombre, ô Dieu ! l'immuable harmonie
Se compose des pleurs aussi bien que des chants ;
L'homme n'est qu'un atome en cette ombre infinie,
Nuit où montent les bons, où tombent les méchants.
Je sais que vous avez bien autre chose à faire
Que de nous plaindre tous,
Et qu'un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,
Ne vous fait rien, à vous !
Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue,
Que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum ;
Que la création est une grande roue
Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un ;
Les mois, les jours, les flots des mers, les yeux qui pleurent,
Passent sous le ciel bleu ;
Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent ;
Je le sais, ô mon Dieu !
Dans vos cieux, au-delà de la sphère des nues,
Au fond de cet azur immobile et dormant,
Peut-être faites-vous des choses inconnues
Où la douleur de l'homme entre comme élément.
Peut-être est-il utile à vos desseins sans nombre
Que des êtres charmants
S'en aillent, emportés par le tourbillon sombre
Des noirs événements.
Nos destins ténébreux vont sous des lois immenses
Que rien ne déconcerte et que rien n'attendrit.
Vous ne pouvez avoir de subites clémences
Qui dérangent le monde, ô Dieu, tranquille esprit !
Je vous supplie, ô Dieu ! de regarder mon âme,
Et de considérer
Qu'humble comme un enfant et doux comme une femme,
Je viens vous adorer !
Considérez encor que j'avais, dès l'aurore,
Travaillé, combattu, pensé, marché, lutté,
Expliquant la nature à l'homme qui l'ignore,
Eclairant toute chose avec votre clarté ;
Que j'avais, affrontant la haine et la colère,
Fait ma tâche ici-bas,
Que je ne pouvais pas m'attendre à ce salaire,
Que je ne pouvais pas
Prévoir que, vous aussi, sur ma tête qui ploie
Vous appesantiriez votre bras triomphant,
Et que, vous qui voyiez comme j'ai peu de joie,
Vous me reprendriez si vite mon enfant !
Qu'une âme ainsi frappée à se plaindre est sujette,
Que j'ai pu blasphémer,
Et vous jeter mes cris comme un enfant qui jette
Une pierre à la mer !
Considérez qu'on doute, ô mon Dieu ! quand on souffre,
Que l'œil qui pleure trop finit par s'aveugler,
Qu'un être que son deuil plonge au plus noir du gouffre,
Quand il ne vous voit plus, ne peut vous contempler,
Et qu'il ne se peut pas que l'homme, lorsqu'il sombre
Dans les afflictions,
Ait présente à l'esprit la sérénité sombre
Des constellations !
Aujourd'hui, moi qui fus faible comme une mère,
Je me courbe à vos pieds devant vos cieux ouverts.
Je me sens éclairé dans ma douleur amère
Par un meilleur regard jeté sur l'univers.
Seigneur, je reconnais que l'homme est en délire
S'il ose murmurer ;
Je cesse d'accuser, je cesse de maudire,
Mais laissez-moi pleurer !
Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,
Puisque vous avez fait les hommes pour cela !
Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre
Et dire à mon enfant : Sens-tu que je suis là ?
Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes,
Le soir, quand tout se tait,
Comme si, dans sa nuit rouvrant ses yeux célestes,
Cet ange m'écoutait !
Hélas ! vers le passé tournant un œil d'envie,
Sans que rien ici-bas puisse m'en consoler,
Je regarde toujours ce moment de ma vie
Où je l'ai vue ouvrir son aile et s'envoler !
Je verrai cet instant jusqu'à ce que je meure,
L'instant, pleurs superflus !
Où je criai : L'enfant que j'avais tout à l'heure,
Quoi donc ! je ne l'ai plus !
Ne vous irritez pas que je sois de la sorte,
Ô mon Dieu ! cette plaie a si longtemps saigné !
L'angoisse dans mon âme est toujours la plus forte,
Et mon cœur est soumis, mais n'est pas résigné.
Ne vous irritez pas ! fronts que le deuil réclame,
Mortels sujets aux pleurs,
Il nous est malaisé de retirer notre âme
De ces grandes douleurs.
Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,
Seigneur ; quand on a vu dans sa vie, un matin,
Au milieu des ennuis, des peines, des misères,
Et de l'ombre que fait sur nous notre destin,
Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,
Petit être joyeux,
Si beau, qu'on a cru voir s'ouvrir à son entrée
Une porte des cieux ;
Quand on a vu, seize ans, de cet autre soi-même
Croître la grâce aimable et la douce raison,
Lorsqu'on a reconnu que cet enfant qu'on aime
Fait le jour dans notre âme et dans notre maison,
Que c'est la seule joie ici-bas qui persiste
De tout ce qu'on rêva,
Considérez que c'est une chose bien triste
De le voir qui s'en va !
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